Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal
par Martel, Stéphan
Le séminaire de Saint-Sulpice est l’un des plus vieux édifices de Montréal. Érigé à partir de 1684 sur la rue Notre-Dame près de l’ancienne église du même nom, ce bâtiment est sans doute aussi l’un des plus anciens en Amérique à avoir conservé sa fonction d’origine, celle de résidence des membres de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. Faisant partie de l’Arrondissement historique du Vieux-Montréal depuis 1964, il a été classé monument historique en 1985 par le gouvernement du Québec puis reconnu en 2007 comme lieu historique national par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada. Il s’agit là d’un véritable joyau du patrimoine de l’Amérique française.
Article available in English : Saint Sulpice Seminary, Montreal
Aspect actuel du séminaire de Saint-Sulpice
Situé en plein cœur de la ville de Montréal, le séminaire fait office de résidence des Prêtres de Saint-Sulpice depuis un peu plus de 325 ans. L’appellation de Vieux-Séminaire désigne un grand bâtiment composé d’un corps central, érigé à partir de 1684, flanqué de deux ailes latérales. Le corps principal constitue la partie la plus ancienne et celle ayant subi le moins de modifications à travers les siècles. Sa façade, en maçonnerie de pierres brutes de calcaire argileux taillées, est munie d’un portail d’entrée ouvragé de style néoclassique construit en 1740. Le bâtiment est surmonté d’une toiture à pignon, d’une horloge et de son clocheton (ces deux derniers éléments datant de la première moitié du XVIIIe siècle). Enfin, l’ensemble repose sur trois voûtes souterraines, dont deux sont superposées.
Les ailes est et ouest furent probablement construites au tout début de la décennie 1710 (NOTE 1). L’aile est, aujourd’hui en grande partie disparue, a été remplacée par un bâtiment construit entre 1848 et 1854 selon les plans de l’architecte John Ostell (1813-1892). Cette dernière construction faite de pierre sciée est d’inspiration néoclassique. Elle a servi de presbytère jusqu’en 2004 et demeure toujours la résidence des prêtres et le siège de l’administration de la province canadienne de la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. La façade du séminaire qui donne sur la rue Notre-Dame est ceinturée par une enceinte de pierre construite au début du XVIIIe siècle. Enfin, on retrouve à l’arrière des bâtiments les jardins et les dépendances.
Un joyau du patrimoine montréalais
La valeur historique du séminaire de Saint-Sulpice est exceptionnelle à maints égards. Ce bâtiment est le plus ancien témoin tangible de l’implantation du régime seigneurial et de la diffusion du catholicisme à Montréal au XVIIe siècle. De plus, les prêtres qui l’habitent à partir de 1685 maintiennent et transmettent depuis ce temps des pratiques et des traditions quotidiennes relevant à la fois de la culture (enseignement, archives, bibliothèque) et du culte (NOTE 2). L’édifice et son site demeurent un patrimoine bien vivant pour les Montréalais et les prêtres de la Compagnie.
Du point de vue de sa valeur architecturale, le séminaire ne cesse de cumuler les superlatifs. L’ancienneté du bâtiment principal et la conservation quasi intégrale des éléments architecturaux les plus anciens, la richesse de son décor et de sa composition, contribuent à son unicité. D’abord, il est l’un des plus vieux bâtiments conservés à Montréal. Son portail d’ordre ionique (NOTE 3) est le seul décor extérieur de style néoclassique datant du Régime français. Son horloge date de la première moitié du XVIIIe siècle, ce qui en fait la plus ancienne de l’île de Montréal (NOTE 4). Le potager, cultivé depuis plus de trois cent ans, est quant à lui le plus ancien de la ville (NOTE 5).
L’arrivée des Sulpiciens en Nouvelle-France
La Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, fondée à Paris en 1641 par Jean-Jacques Olier (1608-1657), avait pour vocation de réformer les membres du clergé – notamment par la formation des prêtres dans des séminaires – et aussi de fonder une Église au Canada (NOTE 6). En 1657, juste avant son décès, Olier accepta la proposition de Paul de Chomedey de Maisonneuve d’envoyer des prêtres pour desservir la petite colonie de Montréal et y remplacer les Jésuites. Les quatre Sulpiciens qui arrivèrent à Ville-Marie en 1657 furent hébergés par Jeanne Mance dans le petit hôpital de la rue Saint-Paul (NOTE 7). Ils s’installèrent finalement en 1661 dans la résidence qu’ils avaient fait bâtir sur la rue Saint-Paul, entre les rues Saint-François-Xavier et Saint-Joseph (NOTE 8).
En 1663, la Société de Notre-Dame, à qui appartenait l’île de Montréal, se trouvait par ailleurs dans une situation financière précaire. Les responsables de la Société firent don de tous leurs droits de propriétés sur la seigneurie de l’île de Montréal à la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice. Alexandre Le Ragois de Bretonvilliers (1621-1676), deuxième supérieur des Sulpiciens, paya personnellement la dette considérable de la Société qui s’élevait à près de 130 000 livres. Cette transaction était importante pour les Sulpiciens; de simples prêtres desservant une petite colonie, ils devenaient en 1663 rien de moins que les propriétaires et les seigneurs de l’île de Montréal (NOTE 9)!
Un projet urbanistique avant la lettre
À peine une décennie après sa construction, la résidence de la rue Saint-Paul n’arrivait plus à répondre adéquatement aux besoins de la communauté. L’érection d’un nouveau séminaire devenait alors nécessaire dans le contexte de développement urbain qu’initia en 1672 le supérieur des Sulpiciens. L’énergique et entreprenant François Dollier de Casson (1636-1701) mit en effet sur pied un projet d’urbanisation qui visait à lotir plus efficacement la seigneurie à mesure que la ville s’agrandissait (NOTE 10). Assisté du notaire Bénigne Basset, Dollier de Casson redessina mais surtout fit prolonger et améliorer le tracé des rues (NOTE 11). Il désirait également hiérarchiser les quartiers en distinguant une « haute ville » dont la fonction serait surtout institutionnelle et une « basse ville » dont la vocation serait davantage commerciale et artisanale.
Parallèlement à cet aménagement urbain, Dollier de Casson entreprit la même année la construction d’une église sur la rue Notre-Dame. Une fois achevée, en 1683, les Sulpiciens purent enfin amorcer la construction d’une nouvelle résidence plus adaptée à leurs besoins, qui serait « à la hauteur de leur situation » (NOTE 12) de seigneurs et de communauté de prêtres.
La construction débuta probablement en 1684 et ne sera terminée qu’en 1687 (NOTE 13). À la fois résidence de prêtres et manoir seigneurial, le bâtiment avait été érigé sur l’un des points les plus élevés de la ville et dominait les bâtiments commerciaux de la basse ville et les autres institutions de la haute ville. Situé à côté de l’église paroissiale, en plein cœur de la cité, le bâtiment demeura au centre de toute la vie sociale, religieuse, commerciale et administrative de Montréal jusqu’à la Conquête. Dans le contexte colonial de l’époque, une construction de cette ampleur devait sans conteste faire forte impression et ne laisser planer aucun doute sur sa fonction symbolique de pouvoir.
Les plans originels du séminaire furent dessinés par François Dollier de Casson et prévoyaient un bâtiment dont le style architectural et la décoration en façade riche et délicate étaient d’esprit Louis XIV. Ce projet étant trop coûteux, il se résigna à faire construire un bâtiment un peu plus modeste dans sa décoration, ce qui n’enlevait rien à la massivité de l’édifice. Le corps principal mesurait 40,2 mètres sur 8,8 mètres, avait trois étages à l’avant et quatre à l’arrière, en raison de la dénivellation du terrain vers la rue Saint-Paul. Le toit à pignon comportait des lucarnes. Le rez-de-chaussée et le premier étage réunissaient tous les services du manoir seigneurial où s’activaient de nombreux employés : une cuisine, une boulangerie, une dépense, un réfectoire, une chambre des domestiques, un vestibule, une étude, une infirmerie et des salles pour les visiteurs. Dollier de Casson fit creuser trois caves voûtées dont deux étaient destinées à la conservation des légumes et des viandes et l’autre faisant office de cellier.
S’y sentant déjà à l’étroit au début du XVIIIe siècle, les Sulpiciens ajoutèrent deux ailes latérales de 17 mètres de long sur 8,8 mètres de largeur qui s’avançaient sur la rue Notre-Dame; leur construction débuta vraisemblablement au tout début de la décennie 1710. Le traitement architectural des deux ailes s’harmonisait avec celui du corps central, préservant l’homogénéité architecturale du bâtiment. Peu de changements aux bâtiments survinrent jusqu'en 1848, sinon qu’en 1740, l’on fit ériger un magnifique portail d’inspiration néoclassique (NOTE 14).
Une démolition évitée de justesse
En 1840, l’évêque de Montréal souhaita que les Sulpiciens se chargeassent de la formation des prêtres. Les Sulpiciens manifestèrent alors l’intention de démolir entièrement le séminaire pour en reconstruire un nouveau, mieux adapté à leurs besoins et à leurs nouvelles fonctions. Ils optèrent pour un bâtiment de style néoclassique (NOTE 15). La démolition de l’aile est et sa reconstruction s’amorcèrent en 1848. Or en 1854, finalement convaincus qu’il serait préférable de construire le grand séminaire sur leur domaine du mont Royal, les Sulpiciens revinrent sur leur décision et interrompirent brusquement les travaux sur le site du séminaire (NOTE 16). Cette décision a permis la sauvegarde de leur résidence jusqu’à aujourd’hui. Par ailleurs, depuis 1854 le bâtiment n’a subi aucune modification architecturale importante (NOTE 17).
Premières tentatives de mise en valeur du bâtiment
Ce fut au début des années 1980 que les Sulpiciens prirent pleinement conscience de l’importance patrimoniale d’un des rares bâtiments montréalais datant du Régime français encore visible aujourd’hui.
En vue de la commémoration du 300e anniversaire de la construction du séminaire, les Prêtres de Saint-Sulpice formèrent en 1983 un comité de restauration. Ils signèrent une première entente avec le ministère des Affaires culturelles (NOTE 18) qui donnait le coup d’envoi à une réflexion soutenue de valorisation de leurs biens immobiliers par la rédaction de plusieurs études historiques et de potentiel archéologique, mais aussi par l’élaboration d’un plan directeur prévoyant la mise en valeur et la restauration des bâtiments. Ceci amena le comité de restauration à recommander au Conseil provincial de Saint-Sulpice de déposer une demande de classement du séminaire comme monument historique, ce qui se concrétisa en 1985. Les Sulpiciens poursuivirent sur cette lancée en signant de nouvelles ententes en 1985, 1986, 1989, ainsi que deux conventions supplémentaires en 1993 et 1994. Ces ententes visaient à améliorer les connaissances sur le patrimoine archéologique, historique, et architectural du domaine de la Montagne et du séminaire.
En ce qui concerne le séminaire, les ententes prévoyaient la production d’un document synthèse sur l’histoire du bâtiment, de son jardin et son parterre, la réalisation d’une étude du potentiel archéologique du site et la mise en œuvre des relevés architecturaux « nécessaires à la connaissance et la planification d’une restauration du Vieux-Séminaire » (NOTE 19). Ainsi, de 1986 à 1995, diverses interventions archéologiques et architecturales furent réalisées. Notons par exemple des fouilles et les travaux de restauration effectués dans les caves du séminaire, la réfection de la toiture de l’aile est ainsi que la restauration de l’enveloppe du bâtiment. En 1990-1991, les archives historiques des Sulpiciens furent intégrées au projet de l’ensemble architectural par l’aménagement d’une salle de consultation. Par la suite fut fondée la corporation des Archives des Prêtres de Saint-Sulpice dont le but était de conserver et de mettre en valeur l’énorme masse documentaire conservée par la compagnie depuis ses origines en Nouvelle-France (NOTE 20).
En 2002, dans le cadre d’un exercice de planification stratégique sur l’avenir de leur communauté, les Prêtres de Saint-Sulpice mirent sur pied le Comité du plan directeur de sauvegarde du séminaire. Ce regroupement était chargé de conseiller les propriétaires sur la conservation et la mise en valeur du séminaire et de repenser un nouveau plan d’intervention patrimoniale. À cet effet, un Énoncé de principes de conservation architecturale, charte privée s’apparentant aux chartes internationales comme celle de l’ICOMOS (NOTE 21), fut approuvé par le Conseil provincial en avril 2002. À la suite de cette réflexion et de l’adoption de l’énoncé de conservation, un ensemble d’interventions de restauration sur les bâtiments et de fouilles archéologiques sur le site du séminaire et du jardin historique purent être entreprises sous la direction de l'urbaniste et diplômé en architecture Gérald McNichols Tétreault de 2004 à 2016.
Un splendide patrimoine
Par son ancienneté, le séminaire de Saint-Sulpice est une véritable vitrine sur le passé de la ville de Montréal. L’occupation ininterrompue du site et du bâtiment par la même communauté depuis le XVIIe siècle, les diverses interventions architecturales au fil des décennies, la conservation et la transmission des traditions d’une génération de Sulpiciens à une autre, l’extraordinaire richesse des fonds d’archives, des livres et des œuvres d’art qu’abritent les murs ancestraux, font de ce bâtiment l’un des plus importants lieux de mémoire vivante des Amériques (NOTE 22). Les différents plans de conservation et de restauration mis sur pied depuis une vingtaine d’années témoignent du souci constant qu’ont les Prêtres de Saint-Sulpice de conserver le plus adéquatement possible l’ensemble de leur patrimoine afin de le léguer aux générations futures.
Stéphan Martel
Historien
NOTES
1. Les ailes ouest et est apparaissent respectivement dans les documents cartographiques en 1713 et 1714.
2. Univers culturel de Saint-Sulpice, A1:2, dossier no 180, boîte 10, Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, Plan de conservation et de restauration du site du séminaire de Saint-Sulpice, vol. 1 : Rapport du programme 2004, Montréal, 19 mai 2005, p. 9.
3. En architecture, l’ordre ionique correspond à l’un des trois ordres grecs (les deux autres étant les ordres dorique et corinthien). L’ordre ionique se caractérise notamment par la présence de colonnes dont le chapiteau est orné de deux volutes latérales.
4. Elle demeura d’ailleurs la seule horloge publique de la ville jusqu’au premier quart du XIXe siècle. Son mécanisme d’origine, vraisemblablement en bois, a été changé en 1835 pour un mécanisme en métal. L’horloge sera sous peu remise en fonction.
5. Bien entendu, ses dimensions ont été considérablement réduites depuis le Régime français.
6. Dominique Deslandres, « Les fondations », dans Dominique Deslandres, John A. Dickinson et Ollivier Hubert (dir.), Les Sulpiciens de Montréal : une histoire de pouvoir et de discrétion, 1657-2007, Montréal, Fides, 2007, p. 30. Dès la fin du XVIe siècle, la France connaît un intense mouvement de renouvellement de la vie religieuse appelé « Réforme catholique ». Ce mouvement de réforme au sein de l’Église catholique se présentait surtout sous deux volets, l’un proprement disciplinaire (amélioration des mœurs du clergé et des laïcs), l’autre visant plutôt la revivification de la piété des fidèles. En fondant la Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, Jean-Jacques Olier participait à sa manière au mouvement de revitalisation de la vie religieuse.
7. Il s’agissait de Gabriel Thubières de Levy de Queylus, d’Antoine d’Allet, de Gabriel Souart et de Dominique Galinier. Le premier sera supérieur de la communauté montréalaise jusqu’en 1670.
8. Aujourd’hui, la rue Saint-Sulpice.
9. Ils deviendront aussi respectivement seigneurs des seigneuries de Saint-Sulpice en 1664 et du Lac-des-Deux-Montagnes à Oka en 1717.
10. La ville comptait à cette époque environ 1 500 habitants.
11. Jean-Claude Robert, « Les Sulpiciens et l’espace montréalais », dans Dominique Deslandres, John A. Dickinson et Ollivier Hubert (dir.), Les Sulpiciens de Montréal, p. 158.
12. Robert Lahaise, Les édifices conventuels du Vieux-Montréal : aspects ethno-historiques, Montréal, Hurtubise HMH, 1980, p. 231.
13. Louis Tronson, troisième supérieur des Prêtres de Saint-Sulpice à Paris, laissait entendre dans ses lettres du 25 janvier, du 15 février et du 11 avril 1685, adressées à Dollier de Casson, que le nouveau séminaire était en construction dès 1684, peut-être au cours de l’automne. Le 22 avril 1687, Louis Tronson annonçait au même l’envoi d’ardoises pour terminer la toiture du séminaire. Voir Archives nationales du Canada, MG17, A7-1, microfilm F-397, correspondance de Louis Tronson.
14. Ce portail se compose d’une « architrave surmontée d’une corniche ornée d’un médaillon » reposant « sur deux colonnes ioniques engagées qui flanquent la porte centrale » (Josette Michaud et Bruno Harel, Le séminaire de Saint-Sulpice de Montréal, Québec, Publications du Québec, 1990, p. 16).
15. Les plans initiaux de l’architecte John Ostell prévoyaient plutôt un bâtiment de style néogothique – avec des tourelles à pinacle, des contreforts et un parapet crénelé – afin d’harmoniser le nouveau bâtiment avec le style architectural de l’église Notre-Dame. Les Sulpiciens préféraient un bâtiment de style classique en forme de « H ».
16. Les travaux de construction du Grand Séminaire débutèrent effectivement en 1854. Ce bâtiment se trouve toujours rue Sherbrooke et a encore pour fonction de former des prêtres.
17. À l’exception de quelques travaux au grenier dans les années 1970, qui ont modifié légèrement la structure du toit.
18. Aujourd’hui appelé ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
19. Archives de l’Univers culturel de Saint-Sulpice, dossier « Ministère des Affaires culturelles, 1985-1989 », p. 3, communiqué du ministère des Affaires culturelles, no 259, 6 février 1989.
20. Actuellement, le département des archives conserve environ 1 000 mètres linéaires de documents textuels, près de 8 000 cartes géographiques et devis techniques, plus de 75 000 documents iconographiques et une centaine d’heures d’enregistrements sonores et filmiques. Récemment, en 2006, les Prêtres de Saint-Sulpice confièrent la gestion de leurs biens culturels à la corporation Univers culturel de Saint-Sulpice, qui a pour objectif d’acquérir, de conserver et de mettre en valeur leurs biens culturels. Cette corporation réunit les départements des archives, des biens mobiliers et des livres rares. Voir Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice, « Univers culturel de Saint-Sulpice », Œuvres [en ligne], http://www.sulpc.org/sulpc_univers_culturel_ss.php.
21. Fondé en 1965, l’ICOMOS est une association mondiale de spécialistes en patrimoine. L’objectif poursuivi par l’association est de promouvoir le patrimoine mondial auprès du public. L’ICOMOS a mis sur pied un ensemble de principes de conservation et de restauration formulés sur un plan international.
22. Univers culturel de Saint-Sulpice, A1:2, dossier no 180, boîte 10, Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, Plan de conservation et de restauration du site du séminaire de Saint-Sulpice, vol. 1 : Rapport du programme 2004, Montréal, 19 mai 2005, p. 8.
Bibliographie
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Bonette, Michel, « Archéologie de la mémoire : les enseignements du Séminaire Saint-Sulpice. Rapport de la rencontre scientifique du Comité francophone », ICOMOS Canada [en ligne], vol. 11, no 1, 2004-2005, p. 69-73, http://www.icomos.org/~fleblanc/publications/pub_icomos/pub_2004_icomos-canada_bulletin_vol11_no01.pdf, consulté le 23 mai 2011.
Cloutier, Céline, Étude et évaluation du potentiel archéologique du site du vieux séminaire des sulpiciens, 116, rue Notre-Dame Ouest (Montréal), Montréal, août 1985.
Deslandres, Dominique, John A. Dickinson et Ollivier Hubert (dir.), Les Sulpiciens de Montréal : une histoire de pouvoir et de discrétion, 1657-2007, Montréal, Fides, 2007, 670 p.
Des Rochers, Jacques, Études de mise en valeur du séminaire de Saint-Sulpice, vol. 2 : Les bâtiments, les cours et le jardin, Montréal, novembre 1998, 139 p.
Lahaise, Robert, Les édifices conventuels du Vieux-Montréal : aspects ethno-historiques, Montréal, Hurtubise HMH, 1980, 599 p.
Lauzon, Gilles, et Madeleine Forget (dir.), L’histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, Sainte-Foy (Qc), Publications du Québec, 2004, 292 p.
Les Prêtres de Saint-Sulpice au Canada : grandes figures de leur histoire, Québec, Presses de l’Université Laval, 1992, 430 p.
Michaud, Josette, Le Vieux-Montréal : les œuvres du temps, Montréal, Guérin, 1991, 101 p.
Pinard, Guy, Montréal, son histoire, son architecture, Montréal, La Presse, vol. 2, 1988, 421 p.
Univers culturel de Saint-Sulpice, A1:2, dossier no 180, boîte 10, Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, Plan de conservation et de restauration du site du séminaire de Saint-Sulpice, vol. 1 : Rapport du programme 2004, Montréal, 19 mai 2005.
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