La Rochelle et l’Amérique française

par Poton, Didier

Vue du port de La Rochelle vers 1830

L’histoire de La Rochelle, c’est l’histoire de ses différents ports qui traduisent la capacité des Rochelais à participer à toutes les dynamiques atlantiques entre le XIIe et le XVIIIe siècle. La participation précoce aux grandes découvertes, les échanges avec les Amériques et avec le reste du Monde au gré des entreprises coloniales et des opportunités économiques installent la ville-port dans le groupe des grandes cités maritimes du monde atlantique. Une vieille histoire ! Il n’est pas étonnant de voir sur le territoire d’une agglomération forte aujourd’hui de près de 150 000 habitants et dans le paysage urbain de la vieille ville, les marques de cette aventure française en Amérique du Nord. Une aventure de coopération France-Québec qui se poursuit d’ailleurs aujourd’hui de multiples façons.

 


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Une cité marquée par l'Amérique

Façade de la chapelle de l'hôpital Saint-Louis, La Rochelle, 2002

Les témoignages du rapport entre La Rochelle et l'Amérique française ne reposent pas sur des héros comme Jacques Cartier à Saint-Malo ou Samuel de Champlain à Brouage. Ils sont le produit d’une aventure collective qui a regroupé des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dont le travail a permis le développement d’une grande ville-port : marins, armateurs, banquiers, marchands, négociants, notaires, juges de l’Amirauté, charpentiers, menuisiers, voiliers, cordiers, aubergistes, charretiers, muletiers, veuves engagées en affaires, servantes, prostituées...  L’aventure américaine à La Rochelle ? Des façades simples abritant études, échoppes, boutiques, ateliers, auberges qui côtoient les façades plus imposantes des hôtels particuliers où se sont traités dans les cabinets ou au comptoir les affaires avec la Nouvelle-France. Sans oublier la Chambre de commerce dont le bâtiment s’impose encore dans une des rues les plus anciennes et dont les membres furent les seuls à contester l’abandon de la Nouvelle-France à l’Angleterre à la suite du traité de Paris (1763).

 

La Rochelle, de modeste village à complexe portuaire

La Rochelle «  ville belle et rebelle » du littoral atlantique n’est en l’an 1000 qu’un modeste village de pêcheurs et de sauniers établi sur une presqu’île rocheuse entourée de marais.  Sa situation (au milieu du golfe de Gascogne), son site (une rade à l’abri des îles de Ré, Oléron, Madame et Aix), un atout géologique (un courant d’eau  à marée descendante qui évite l’envasement du fond de la baie), conduisent la puissance publique et les marchands à y développer au XIIe siècle un port capable d’accueillir tous les types de navire, notamment les nouveaux  bateaux ronds venus du nord de l’Europe. C’est la naissance d’un complexe portuaire, aujourd’hui au 8e rang français, qui compte en fait cinq ports : le Vieux Port, le bassin des Chalutiers (1855-1862), le port de La Pallice pour les navires de fort tonnage (1890) agrandi d’un môle d’escale (1940) où accostent aujourd’hui les plus prestigieux navires de croisières, le port de plaisance des Minimes (1970) et le port de Chef-de-Baie (1994), un des ports de pêche les plus modernes d’Europe.

Les trois tours de La Rochelle, 2005

 

Les communautés marchandes cosmopolites de La Rochelle

Plan de La Rochelle en 1685 (copie de Jourdan d'après Claude Masse)

À partir du XIIe siècle, la ville connaît une forte croissance démographique due non pas à une subite croissance naturelle de la population mais à l’établissement de Bretons, de Normands, de Flamands, d’Anglais et d’Irlandais. Ce cosmopolitisme marque l’entrée de La Rochelle dans le groupe des villes-ports qui se développent grâce au commerce maritime sur la façade atlantique de l’Europe. Ce développement prendra même une ampleur nouvelle au siècle suivant, les échanges se multipliant entre l’Europe méridionale et l’Europe septentrionale par les routes océaniques. L’établissement durable de communautés marchandes étrangères a pour origine une politique attractive de privilèges fiscaux accordés à la Commune de La Rochelle par les rois d’Angleterre et les rois de France, des investissements dans l’aménagement d’un havre le plus sûr possible et l’intégration des produits du pays dans le grand commerce international. La ville n’est plus un simple havre mais s’affirme comme une véritable place de commerce.

 

L’émergence d’une ville-port puissante sur le littoral charentais

Mais les marchands percevront rapidement le danger d’une  mono-activité agricole et commerciale. Il faut diversifier. Deux atouts nouveaux vont aider à ce redéploiement : l’émergence d’un marché de consommation locale et les liens tissés par les Rochelais avec les différents acteurs de l’économie atlantique. La ville devient un centre de redistribution régional des draps et étoffes de Flandre, des laines espagnoles et normandes, des cuirs irlandais, des épices orientales, etc. ainsi qu'un centre d’exportation de produits locaux comme le sel, les céréales et les toiles. À cette fonction d’entrepôt s’ajoute au XVIe siècle celle de place financière. Tous les financements sont disponibles sous la forme de multiples contrats de prêt « à la grosse aventure »  et d’assurance. Les capitaines trouvent aussi des marins, des artisans spécialisés et tout le nécessaire à l’avitaillement des navires.

Première page d'une lettre expédiée de Québec par François Havy le 5 juillet 1749 à Joseph Aliés, marchand de La Rochelle impliqué dans le commerce maritime avec la Nouvelle-France

Ce sont ces atouts qui permettent à La Rochelle de participer précocement et activement à l’aventure américaine. Elle arme des navires pour les bancs de Terre-Neuve, la Floride, les Caraïbes, le Brésil.  Aux origines de cette aventure océanique : pêche, traite, course et contrebande. L’engagement de la ville dans le camp protestant au cours des années 1560 perturbe son économie, mais les Rochelais s’engagent dans une guerre de course contre les navires des puissances catholiques, c’est-à-dire les puissances ibériques, et le butin de ces entreprises permet d’alimenter le budget de l’armée huguenote d’Henri de Navarre, futur roi Henri IV, les caisses des marchands et les comptes bancaires des financiers. Dans un contexte de paix intérieure (édit de Nantes) et extérieure (traité de Vervins avec l’Espagne), l’accumulation de capital permet aux Rochelais d’investir dans l’aménagement de leur cité, l’assèchement du marais poitevin, l’extension des marais salants et la multiplication d’entreprises maritimes notamment en Acadie et en Canada. Après la mise à l’écart du Saintongeais de confession protestante Pierre Dugua de Mons, les Rochelais sont progressivement exclus des compagnies obtenant le monopole du trafic des pelleteries canadiennes pour des raisons religieuses (un prétexte ?) et par la concurrence active des ports normands proches du pouvoir royal établi à Paris. C’est par une intense contrebande que La Rochelle maintient sa présence dans l’estuaire du Saint-Laurent. Au grand dam de Champlain !

 

La Rochelle « port canadien » du royaume de France

Vue d'un des panneaux du parcours jeune public de l'exposition présentée à la Tour de la Chaîne

Il faut attendre la mort de Champlain (1635) et le déclin de son système pour que les Rochelais s’imposent progressivement à Québec dans une conjoncture de redressement économique après le siège tragique de La Rochelle en 1628. Au cours des années 1650-1680, marchands catholiques et protestants rochelais contrôlent une part croissante du commerce entre la métropole et la Nouvelle-France. Le transport de passagers qu’ils assurent avec leurs navires participe grandement à l’établissement de colons. À la veille de la révocation de l’édit de Nantes (en 1685), la monarchie maintient sa ligne de conduite : les huguenots sont tolérés en Nouvelle-France… car la colonie a besoin d’eux.

Le caractère bi-confessionnel du commerce canadien à La Rochelle se poursuit tout au long des décennies suivantes dans un contexte d’interdiction du protestantisme renouvelé à diverses reprises. Mais à partir des années 1750, les maisons de commerce dirigées par des protestants retrouvent autonomie de décision et dynamisme maritime. Pendant la Guerre de Sept Ans, la royauté fait appel aux armateurs rochelais, notamment protestants, pour ravitailler la colonie et envoyer des renforts. Le traité de Paris (1763) est très mal reçu à la Rochelle, comme à Bordeaux qui est devenu au XVIIIe siècle un port prédominant dans le commerce avec les ports du Saint-Laurent. Les projets de relancer un trafic de fourrures canadiennes par Albany et New York au cours des années 1780 ne se réalisent pas à cause de la tourmente révolutionnaire en France à partir de 1789. 

Au XIXe siècle, les tentatives de retisser des liens avec le Canada, plus particulièrement avec le Bas-Canada francophone, échouent, La Rochelle ne réussissant pas à retrouver une place significative dans les échanges maritimes avec l’Amérique du Nord. Mais les Rochelais participent à cette « nostalgie mercantile » développée dans les milieux d’affaires à partir des années 1850, persuadés que le Canada francophone devrait être un marché d’exportation prometteur des produits français. La déception est à la hauteur des espoirs suscités par des discours, qui ont toutefois le mérite de rappeler la relation particulière qui lie les Rochelais et plus largement le Centre-Ouest français avec les Canadiens de langue française. 

 

Un héritage revivifié par des manifestations mémorielles et des entreprises scientifiques

En 1893, Emile Garnault, secrétaire-archiviste de la Chambre de Commerce, publie son fascicule Les Rochelais et le Canada. La date correspond à la commémoration du 285e anniversaire de la fondation de Québec par Champlain. La Rochelle marque l'événement en participant financièrement à l’organisation de fêtes et à l’érection, pour 1898, du monument  de Champlain à Québec. Les fêtes sont l’occasion d’accueillir le commissaire général du Canada à Paris, Hector Fabre, qui déclare dans son discours que « La Rochelle a été longtemps la ville la plus canadienne de France ». Dans les années qui suivent, des noms de rue évoquent à La Rochelle ce lien revivifié : Québec, Montréal, Champlain, Montcalm… et même le Malouin Jacques Cartier ! Mais c’est le 400e anniversaire de la découverte du Canada par ce dernier qui conduit le maire de La Rochelle, Léonce Vieljeux, à participer à une forte délégation française au Canada  en 1934. Le mouvement est lancé et va s’enraciner, par la diffusion dans les écoles de chansons, par des représentations théâtrales, par la visite de prélats canadiens et par l’action associative de la Société des Amitiés canadiennes de La Rochelle et du Centre-Ouest. 

Le port de La Rochelle, vu du quai Valin (vers 1921)

Après l’interruption due à la Seconde Guerre mondiale, c’est la visite de l’Ambassadeur du Canada, et surtout les grandes fêtes franco-canadiennes de 1955 (NOTE 1), qui favorise la reprise d’échanges réguliers. Au cours des années 1960, La Rochelle participe à l’établissement de fortes relations entre la France et le Québec tel que voulu par le général de Gaulle. La liste des échanges, visites, manifestations culturelles est trop longue pour être présentée ici. Retenons que c’est à La Rochelle que se tient en 1979 le premier congrès tenu en commun des associations France-Québec et Québec-France.  L’année suivante, près de 5000 personnes participent à la « Quinzaine québécoise du cinéma et de l’audiovisuel » organisée par la maison de la Culture dans le cadre de « Québec 80 ». Mais ce qui marque la décennie 1980, c’est l’ouverture du Musée du Nouveau Monde dans le bel hôtel Fleuriau, fleuron de l’architecture rochelaise du XVIIIe siècle. D’une toute autre nature est le lien tissé entre les Francofolies de La Rochelle et le Festival d’été international de Québec qui ont à l'époque en commun la défense et la promotion de la chanson francophone.

Affiche de l'exposition permanente «La Rochelle-Québec, Embarquez vers la Nouvelle-France» présentée à la Tour de la Chaîne

Il faut toutefois noter que, dans le grand mouvement des jumelages et pactes d’amitiés, La Rochelle se distingue, en Charente-Maritime, en privilégiant son lien avec la ville américaine de New Rochelle. Située à une vingtaine de kilomètres au nord de New York, New Rochelle a été fondée par des Rochelais de confession protestante fuyant la France de Louis XIV. Initiée dès le début du XXe siècle, la relation est relancée en 1947-1948 par les habitants de New Rochelle à un moment où débarquent à La Rochelle des milliers de soldats américains. Les visites réciproques, des bourses de voyage,  des échanges scolaires consolident ce lien qui est revivifié régulièrement.

La création de l’Université de La Rochelle s’avère un évènement fondamental dans ces liens qui unissent La Rochelle à l'Amérique française. Cette université considère le territoire américain comme un domaine privilégié de coopération, d’échanges et de recherches, un programme soutenu par l’agglomération de La Rochelle, le Conseil Général de Charente-Maritime et la Région Poitou-Charentes. Dans le domaine des sciences humaines et sociales,  colloques, formations, échanges d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs, stages dans les institutions culturelles, notamment muséales se multiplient. C’est dans ce cadre qu’ont lieu la première Université d’été Poitou-Charentes/Québec (1998 – devenue depuis 2002 un diplôme interuniversitaire), le premier colloque de la Commission Franco-Québécoise sur les Lieux de Mémoire Communs (2001), l’inventaire des lieux mémoire communs Poitou-Charentes/Québec, le « fonds américain » de la médiathèque Michel Crépeau, le colloque « Le Nouveau Monde et Champlain » (2004) et la participation aux manifestations rochelaises de l’année 2008 marquant le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Cette dernière a vu une nouvelle fois s’affronter, pacifiquement, le drapeau à la feuille d’érable et le drapeau à fleur de lys: quel étendard allait flotter sur le port ?

 

Un riche héritage architectural et matériel

Comme le souligne pertinemment Aline Carpentier-Le Corre dans sa contribution au livre-catalogue de l’exposition Embarquez pour la Nouvelle-France, l’association entre la ville de La Rochelle et l’histoire de la Nouvelle-France se limite trop souvent à évoquer le port et son activité commerciale. En fait, il faut entrer dans la cité pour voir le patrimoine lié à l’activité de ceux qui, par leurs entreprises et leurs aventures – plus ou moins volontaires pour les plus pauvres ou pour les filles du Roy – ont fait l’histoire de l’Amérique française. En ce qui concerne le patrimoine des marchands, il faut déambuler dans les rues de l’Escale, de Réaumur où subsistent de part et d’autres des façades, remaniées au XIXe siècle. Les unes et les autres évoquent quelques grands noms des trafics avec la Nouvelle-France (Garesché, Pascaud, Bonfils, Rodrigue, Gaigneur etc.).

Vitrail de l'église Notre-Dame de Mortagne-au-Perche : départ pour la Nouvelle-France de La Rochelle en 1662

La tradition lie d’ailleurs la rue de l’Escale avec l’histoire de la Nouvelle-France en affirmant que les pierres qui pavent la rue étaient originaires du Canada car elles servaient de pierres de lest dans le voyage retour des navires… ce que la science a contesté en démontrant que bon nombre venaient en fait de Scandinavie ! Mais certaines façades dans d’autres rues affichent la fortune ou cachent l’infortune commerciale. C’est le cas, à titre d’exemples, de François Peron, rue Saint-Yon, Gabriel Bernon, rue des Merciers et l’enseigne « Aux plombs du Canada, 1756 ». Mais le pouvoir du négoce s’affirme aussi par la Chambre de Commerce située rue du Palais. Construit en 1760, l’imposant bâtiment témoigne aussi de la restauration protestante quasi officielle dans les élites négociantes de la cité au cours des années 1750, qui joueront un rôle important dans le financement et l’organisation des convois de ravitaillement de la colonie pendant la Guerre de Sept Ans.

A côté de ces marqueurs architecturaux liés à l’activité économique, d’autres bâtiments participent de cette histoire canadienne. D’abord de nature religieuse, comme la cathédrale, construite au XVIIIe siècle sur les ruines du Grand Temple protestant, où la dévotion des marins est très présente par une série d’ex-voto qui remercient Dieu, la Vierge ou les saints de les avoir protégés pendant les périlleuses traversées atlantiques. Mais il ne faudrait pas oublier la chapelle de l’Oratoire et celles des congrégations religieuses (La Providence, les Ursulines etc.), le collège des jésuites et l’hôpital Saint-Louis qui sont autant de sites qui correspondent à des étapes dans les parcours migratoires de ceux et de celles qui étaient en attente d’un embarquement. Enfin, n’omettons pas l’Hôtel de Ville, qui arbore des têtes dites « de hurons » ou de « sauvages » sculptées sur la façade arrière et qui abritait, au XVIIe siècle, un canot de « sauvages ». « Tu verras dans l’Hôtel de Ville, outre un portrait d’Henri IV,  une embarcation faite d’écorce d’arbre, dont se servent, dit-on, les Indiens sauvages » écrivait Just Zinzerling dans son récit de voyage Itinerarium Galliae et Finitimarum regionum, publié à Lyon en 1616.

Depuis 2008, un autre monument s’est installé dans le paysage patrimonial : la Tour de la Chaîne.  Le choix d’installer une exposition pérenne sur le départ en Nouvelle-France dans une tour du XIVe siècle décentre le regard sur le patrimoine canadien rochelais. La légitimité n’est pas le bâtiment mais « l’esprit du lieu » : celui du départ avec les rêves, les peurs, l’appréhension des migrants devant le navire, l’effroi face à l’océan, la dernière image du royaume de France. Du haut de la Tour, le visiteur, à son tour, est immergé dans l’évocation d’un double paysage : celui naturel et anthropique d’un littoral habité, celui intérieur du migrant. Il s’agit d’une formidable manière de revivifier ce riche patrimoine commun à la France et à l’Amérique française.

 

Didier Poton

Professeur des Universités
Université de La Rochelle
Administrateur de la CFQLMC

 

 

NOTES

1. Commémoration du voyage de La Capricieuse, le premier navire de la marine française à avoir remonté le Saint-Laurent en 1855; déportation des Acadiens de 1755.

 

Bibliographie

Augeron, Mickaël, et Christophe Gauriaud, La Rochelle, entre tours et détours, La Crèche (France), Geste Éditions, 2006.

Augeron, Mickaël, et Dominique Guillemet (dir.), Champlain ou Les portes du Nouveau Monde : cinq siècles d’échanges entre le Centre-Ouest français et l’Amérique du Nord, XVIe-XXe siècles, La Crèche (France), Geste Éditions, 2004.

Bergeron, Yves, et Didier Poton (dir.), La Rochelle-Québec : embarquement pour la Nouvelle-France, Paris, Éditions du Patrimoine; Versailles, Artlys, 2008.

Joutard, Philippe, et Thomas Wien (dir.), avec la collab. de Didier Poton, Mémoires de Nouvelle-France : de France en Nouvelle-France, Rennes, Presses de l'Université de Rennes, 2005.

La Rochelle, capitale atlantique, capitale huguenote, Paris, Éditions du Patrimoine, 1998.

Martinière, Guy, et Didier Poton (dir.), Le Nouveau Monde et Champlain, Paris, Les Indes savantes, 2008.

Poitou-Charentes, Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Sur les traces de la Nouvelle-France en Poitou-Charentes et au Québec, La Crèche (France), Geste Éditions, 2008. Publié également à Québec par les Presses de l'Université Laval sous le titre Les traces de la Nouvelle-France au Québec et en Poitou-Charentes.

 

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