Héritage linguistique des Métis de l'Ouest Canadien
par Papen, Robert A.
Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, la traite des fourrures dans les « Pays d’en haut » voit naître deux communautés distinctes issues d’unions entre femmes autochtones et hommes blancs : les Métis francophones et les Métis anglophones (les « Halfbreeds »). Avec le temps, le français ou l’anglais que les enfants métis avaient appris de leur père a évolué de manière particulière et a donné naissance à deux variétés locales : le français mitchif et le bungee -- une forme vernaculaire de l’anglais. Mais ces enfants métis avaient également appris la ou les langues de la mère et une nouvelle langue est apparue, le mitchif, étonnante fusion d’éléments français et d’éléments cris et ojibwés. Tout ce patrimoine linguistique est aujourd’hui en voie d’extinction.
Article available in English : The Heritage of Métis Language in Western Canada
Un patrimoine linguistique menacé
Les Métis (ou Mitchifs – prononciation locale de l’ancien vocable « métif » ‘de sang mixte’) représentent l’un des trois peuples aborigènes du Canada, les autres étant les Amérindiens et les Inuits. Bien qu’il existe des Métis dans toutes les provinces du Canada, seuls ceux de l’Ouest et du Nord-Ouest canadien sont officiellement reconnus par le gouvernement fédéral.
Les trois variétés de langue utilisées par les Métis de l’Ouest canadien décrites dans cet article sont toutes malheureusement en très grand danger d’extinction. Le français mitchif est encore parlé par un certain nombre de Métis assez âgés, éparpillés un peu partout dans l’Ouest canadien. La seule communauté où il est encore parlé, du moins chez les adultes, est le village de St. Laurent et le hameau voisin de St. Ambroise, sur les rives du lac Manitoba. Pendant plus de cent ans, les critiques, souvent acerbes, qu’ont portées les éducateurs, les missionnaires, et les francophones blancs en général, sur le « mauvais » français que parlaient les Métis a fait en sorte qu’un grand nombre de ceux-ci l’ont abandonné en faveur de l’anglais. Le bungee, lui, est à toute fin pratique disparu, puisque moins d’une douzaine de locuteurs le connaîtraient encore. Quant à la langue mixte mitchif, à notre connaissance, il n’existe aucun locuteur âgé de moins de 60 ans et, en dépit d’efforts considérables de la part des divers organismes socioculturels et politiques métis, qui organisent annuellement des colloques où sont offertes des leçons de mitchif, en plus de publier des livres d’enfants et d’autres matériels pédagogique comme des lexiques bilingues, la langue semble vouée à disparaître d’ici une génération. Le monde aura alors perdu un trésor linguistique inestimable de plus.
Notons par ailleurs qu’une autre langue métis a probablement existé avant de tomber dans l’oubli. Il s’agirait d’un mélange de français et d’ojibwé, appelé braillet ou braillette (< ‘braguette’), qui aurait été parlé dans certaines communautés métisses des Grands Lacs, particulièrement à Sault-Sainte-Marie et plus à l’ouest, au Lac-des-bois (NOTE 1). Des auteurs mentionnent également l’existence d’une langue mixte franco-ojibwée dans la région des Grands Lacs (NOTE 2). Néanmoins, aucune source bibliographique, aucune description de la langue, et aucune attestation historique ne viennent aujourd’hui confirmer ces possibilités (NOTE 3).
Le français mitchif
Historiquement, les communautés métisses de l’Ouest ne sont pas les premières du type à voir le jour, car plusieurs petites communautés d’origine franco-amérindienne, s’étaient établies autour des forts et postes de traite dans la région des Grands Lacs. Celles-ci existaient surtout à Michilimackinac, mais aussi à Détroit, Chicago, Sault-Sainte-Marie, et plus au sud à Kaskaskia, Cahokia, et Sainte-Geneviève. Elles se sont éventuellement assimilées aux Britanniques (après 1763) et par la suite, aux Américains.
Le français que les enfants métis ont appris de leur père n’était certes pas une variété « soignée » de la langue, puisque la majorité de ces hommes étaient analphabètes. Puisque les jeunes Métis ne recevaient aucune instruction formelle et étaient eux aussi illettrés, la langue vernaculaire qu’ils parlaient, libre de toute contrainte régulatrice et normalisatrice de l’école, a tôt fait d’évoluer de manière indépendante. Aussi, ces jeunes apprenaient la langue de leur mère. La plupart étaient donc bilingues, avec une prédominance nette en faveur de la langue autochtone. L’influence de celle-ci a fait en sorte que leur français s’est progressivement coloré de nombreux traits grammaticaux et d’items lexicaux typiques des langues algonquiennes. Le français, tel qu’il est encore parlé aujourd’hui par les Mitchifs, tout en affichant les traits fondamentaux des variétés issues du français de la vallée du Saint-Laurent, se différencie donc assez nettement des autres variétés de français en Amérique du Nord.
Le bungee
Le bungee (aussi écrit bungi) était une variété de l’anglais parlée dans certaines communautés métisses anglophones de la vallée de la Rivière Rouge, au nord de Winnipeg, Manitoba. Ce dialecte est maintenant en voie de disparition et n’est parlé que par quelques locuteurs très âgés. Rappelons que la majorité des « half-breeds » avait été liée à la Compagnie de la Baie d’Hudson et que cette compagnie, pendant plus d’un siècle, avait embauché de nombreux Écossais et des gens des îles Orcades (un archipel situé au nord de l’Écosse), des locuteurs bilingues anglais-gaélique. Plusieurs de ces hommes prirent épouse parmi les Saulteux et les Cris. Leurs enfants apprirent l’anglais ainsi que la langue autochtone de la mère. Au moment de la création de la province du Manitoba, en 1870, on comptait environ 5 000 Métis de langue anglaise. Le mot « bungee » lui-même viendrait du saulteux panki « un petit peu, une portion ».
Il existe peu d’études sur ce parler (NOTE 4). Selon les diverses sources, cette variété d’anglais était fortement teintée par l’accent d’Écosse ou des Orcades. Elle possédait environ 10% de mots cris ou saulteux, ainsi que quelques vocables empruntés au français. Il est dit qu’en bungee, on mêlait régulièrement le /s/ de sip et le /sh/ de ship et que des mots comme shot, marsh, shallow, sure, shall, she etc., se prononçaient régulièrement comme sot, mars, sallow, sewer, sall et see, et que start, string, sell, etc., se prononçaient shtart, shtring, et shell (Osborne Scott et Mulligan, 1951). Ce phénomène est attribuable, comme pour le français mitchif, au fait que le cri ne distingue pas ces consonnes.
Le mitchif
Le mitchif est une langue constituée d’un curieux mélange de français mitchif et de cri (dialecte des Plaines). Il est encore parlé par quelques centaines de locuteurs métis, tant aux États-Unis (surtout dans la région de Turtle Mountain, Dakota du Sud) que dans l’Ouest du Canada.
Si le développement de la nation métisse aux XVIIIe et XIXe siècles est surtout lié à la traite des fourrures, la disparition progressive des animaux à fourrure a obligé les Métis à se trouver d’autres sources de survie. Ils se sont donc tournés vers la chasse aux bisons, alors extrêmement nombreux dans les Plaines et ils sont rapidement devenus les pourvoyeurs principaux de viande séchée (le pemmican) pour les employés des compagnies de traite. Plus tard, ils sont devenus charretiers et ont assuré le transport de marchandises partout dans l’Ouest, des deux côtés de la frontière.
Bien qu’il n’existe aucun document historique permettant de situer et de dater les origines du mitchif, il est probable que la langue ait été créée par de jeunes chasseurs métis dès le premier tiers du XIXe siècle. Ceux-ci, au lieu de retourner dans leur paroisse de la colonie de la Rivière Rouge à la fin de chaque chasse, avaient pris l’habitude d’hiverner sur les territoires de chasse, au sud et plus à l’ouest de la colonie. Les communautés où le mitchif se parle encore sont précisément les endroits où les hivernants métis se réunissaient (NOTE 5). Par exemple : au confluent de l’Assiniboine et de la Qu’Appelle (Manitoba), dans la vallée Qu’Appelle (Saskatchewan) ou dans la région du Grand Coteau du Missouri (Dakota du Nord).
Tous les documents historiques sur le sujet mentionnent que les chasseurs étaient parfaitement bilingues, voire souvent polyglottes, parlant le saulteux, l’assiniboine, le sioux, le cri et le français. Évidemment, une langue mixte comme le mitchif, qui maintient relativement inchangées les structures des deux langues dont elle est constituée, ne peut être créée que par des bilingues. Par contre, aujourd’hui, la grande majorité des locuteurs du mitchif n’ont qu’une connaissance très partielle du français et du cri mais ils parlent tous l’anglais.
Le mitchif a toujours été une langue « communautaire », utilisée uniquement par et avec les membres d’une communauté restreinte; ceci explique d’ailleurs pourquoi son existence a si longtemps été ignorée (la première mention de l’existence de cette langue date du XXe siècle). Encore aujourd’hui, Statistique Canada ne tient pas compte du mitchif dans sa liste des langues autochtones du pays et, du côté des spécialistes des langues amérindiennes de l’Amérique du Nord, les références à l’existence du mitchif sont rarissimes (NOTE 6).
Depuis quelques années, le mitchif suscite davantage d’intérêt de la part des Métis eux-mêmes. La reconnaissance de la nation métisse dans la constitution canadienne de 1982 semble avoir généré un intérêt croissant pour les langues que les Métis utilisent, en particulier le mitchif. L’Initiative des langues autochtones de Patrimoine Canada, mise sur pied à la fin du siècle dernier dans le but de protéger et de revitaliser ces langues, incluait spécifiquement le mitchif. En 2000, le Ralliement national des Métis, organisme pan-canadien qui dit représenter l’ensemble des Métis du pays, a voté à sa réunion annuelle en faveur de faire du mitchif la langue « historique » et officielle de tous les Métis du Canada. Bien sûr, objectivement, le mitchif ne peut pas être considéré comme la langue « historique » des Métis puisqu’elle n’a été créée qu’au début du XIXe siècle, plusieurs générations après que les premiers Métis aient vu le jour. Aussi, le mitchif, depuis les tout débuts de sa création, était surtout la langue du prolétariat métis, jamais celle des classes un peu plus aisées, ni même celle des Métis qui s’étaient toujours adonné à l’élevage ou à la pêche, plutôt qu’à la chasse ou à la trappe. S’il doit y avoir une ou des langues « historiques » des Métis, ce serait plutôt le français (mitchif) ou l’anglais (le bungee). Mais pour des raisons évidentes d’identité ethnique, ni l’une ni l’autre de ces deux langues, puisqu’elles sont également les deux langues officielles du pays, ne pouvait être considérée comme étant légitimement LA langue « historique » des Métis.
Il est impossible de déterminer le nombre de locuteurs du mitchif au Canada et aux États-Unis. Peter Bakker (NOTE 7) considère qu’en 1990 il y aurait eu entre 200 et 1 000 locuteurs, l’écrasante majorité étant âgée de plus de 60 ans. Selon le site internet (www.ethnologue.com), il y aurait 390 locuteurs des deux côtés de la frontière. D’autres sources parlent de 500. Le gouvernement de la Saskatchewan évalue pour sa part le nombre de locuteurs à 3 000, uniquement pour cette province.
Il existe malheureusement une ambiguïté dans l’emploi du terme « mitchif », puisque les locuteurs du français mitchif ont tendance à appeler leur variété de français comme étant du « mitchif » et, bien entendu, les locuteurs de la langue mixte y font référence en utilisant également le terme « mitchif », si bien qu’il est souvent difficile de déterminer le nombre exact de locuteurs de l’une ou l’autre variété. Ce qui plus est, il existe une variété de cri, parlée par des Métis dans la région d’Île-à-la-Crosse, au nord de la Saskatchewan, qui a été lourdement influencée par le français et qui contient quelques centaines de termes français, même si elle n’a pas du tout la même structure que le mitchif. Néanmoins, plusieurs locuteurs de cette variété de cri l’appellent également du « mitchif », ce qui ne fait que complexifier la situation.
Pour le moment, s’il reste de nombreux éléments du mitchif qui demeurent inexpliqués, nous ne pouvons que nous émerveiller devant le génie des Métis, les plus dépossédés et les plus laissés-pour-compte de l’histoire du pays, qui ont, sans le savoir, créé une merveille linguistique qui n’a pas fini de nous fasciner (NOTE 8). En résumé, les Métis de l’Ouest sont porteurs d’un patrimoine linguistique riche et unique, qui témoigne de l’histoire de ce peuple. Beaucoup a déjà été fait pour préserver ce trésor, mais les défis restent immenses pour ceux qui souhaitent le protéger de la disparition.
Robert A. Papen
Université du Québec à Montréal
NOTES
1. Selon Margaret Stobie, « Bungi – Sound of History », Winnipeg Free Press, 13 juillet 1970; et « The Dialect Called Bungi », Canadian Antiques Collector, vol. 6, no 8, 1971, p. 20.
2. Jacqueline Peterson, The People in Between : Indian-White Marriage and the Genesis of a Métis Society and Culture in the Great Lakes Region, 1630-1830, thèse de doctorat, University of Illinois, Chicago, 1981, cité dans Peter Bakker, A Language of Our Own : The Genesis of Michif, the Mixed Cree-French Language of the Canadian Métis, New York, Oxford University Press, 1997, p. 269.
3. Peter Bakker, op. cit.
4. Voir Eleanor Blain, « Speech of the Lower Red River Settlement », dans William Cowan (dir.), Papers of the Eighteenth Algonquian Conference (Winnipeg, 24-26 octobre 1986), Ottawa, Carleton University, 1987, p. 7-16; The Bungee Dialect of the Red River Settlement, mémoire de maîtrise, University of Manitoba, Winnipeg, 1989, 332 f.; et The Red River Dialect, Winnipeg, Wuerz Publishing, 1994; et, outre les deux articles de Margaret Stobie déjà cités dans la note 1, « Background of the Dialect Called Bungi », Historical and Scientific Society of Manitoba, 3e sér., no 24, 1967-1968, p. 65-75.
5. Peter Bakker, op. cit.
6. Voir, par exemple, Michael K. Foster, « Les langues autochtones du Canada : un kaléidoscope extraordinaire / Canada’s Indigenous Languages : Present and Future », Langue et société / Language and Society, no 7, hiver-printemps 1982, p. 7-16; Eung-Do Cook, « Aboriginal Languages : History », dans John Edwards (dir.), Language in Canada, Cambridge (R.-U.), Cambridge University Press, 1998, p. 125-143; et Marianne Mithun, The Languages of Native North America, Cambridge (R.-U.), Cambridge University Press, 2001, 796 p.
7. Peter Bakker, op. cit.
8. Pour plus de détails sur le mitchif, voir Robert A. Papen, « Le mitchif : langue franco-crie des Plaines », dans Albert Valdman, Julie Auger et Deborah Piston-Hatlen (dir.), Le français en Amérique du Nord : état présent, Québec, Presses de l’Université Laval, 2005, p. 327-347.
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