Eudistes à baie Sainte-Marie (Nouvelle-Écosse)

par Laliberté, Micheline

Eudistes posant devant le premier collège en 1890 (détail)

En 1890, la congrégation des Eudistes arrive de France afin de fonder une maison d'enseignement pour les Acadiens de la baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. Ils prennent aussi en charge deux paroisses de la région. Au cours des décennies suivantes (principalement jusqu'aux années 1970), les Eudistes vont jouer les rôles d'éducateur, de prêtre, de bâtisseur, d'administrateur, d'écrivain et même de nationaliste. Leur présence à la Pointe-de-l'Église illustre la rencontre qui s’est produite entre la France et l'Acadie, tant au niveau architectural, culturel que cultuel. Le passage progressif d'un personnel composés de pères français à un personnel composé de pères d’origine canadienne va permettre d'établir un point d'équilibre entre ces deux facteurs culturels. La contribution des Eudistes au patrimoine francophone de la Nouvelle-Écosse a pris de nombreuses formes au cours des années.

Article available in English : Baie-Ste-Marie (Nova Scotia) Eudists

L’implantation des Eudistes

Le père Gustave Blanche vers 1908 © C.J.M.

L'arrivée de la congrégation des Eudistes à la baie Sainte-Marie, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, en 1890 s'explique par la conjonction de plusieurs facteurs. Il y a d'abord les lois anti congréganistes prises par le gouvernement français à la fin du XIXe siècle qui rendent la situation de plus en plus difficile pour les communautés religieuses de France. En effet, à partir de 1880, différentes lois sont mises en place afin de laïciser l'enseignement (NOTE 1), un domaine où les religieux étaient très présents.

Parallèlement à ces différentes mesures prises en France, de ce côté-ci de l'Atlantique, il faut trouver une communauté religieuse de langue française afin de fonder une maison d'enseignement (NOTE 2) pour les Acadiens de la baie Sainte-Marie, située dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. C'est donc la conjonction de ces deux facteurs qui va amener les Eudistes dans cette région et marquer le début de leur implantation durable en Amérique du nord.

Dès leur arrivée à la Baie Sainte-Marie, le 16 septembre 1890, les deux pères fondateurs, Gustave Blanche et Aimé Morin, prennent la charge de deux paroisses (NOTE 3). lls commencent aussitôt à offrir des cours à une vingtaine d'élèves dans le presbytère. À partir de ce moment, les pères Eudistes vont remplir les nombreux rôles souvent dévolus aux congrégations religieuses dans la société. Ils seront tour à tour bâtisseur, éducateur, prêtre - et parfois même médecin ou pharmacien ! - administrateur, écrivain, journaliste, musicien, rassembleur et, fait digne de mention, nationaliste. Le travail des Eudistes se situe donc dès le départ dans le contexte d'une mission éducative, cultuelle et culturelle, et leur contribution au patrimoine francophone de la Baie Sainte-Marie a pris de nombreuses formes au cours des années.

Le deuxième collège de 1899 © Centre acadien, Université Sainte-Anne

Le legs le plus visible des Eudistes concerne l'architecture. Au cours de leur centaine d'années de présence à la baie Sainte-Marie, les pères vont régulièrement jouer le rôle de bâtisseur. Signalons la construction du collège Sainte-Anne qui commence dès l'année de leur arrivée (NOTE 4). Par la suite, afin de répondre à l'une des premières missions de la communauté qui est de former un clergé compétent, il y aura l'érection d'un juvénat à la Pointe-de-l'Église, puis d'un séminaire à Halifax (NOTE 5).

En 1899, le collège ayant été détruit par un incendie, la congrégation décide de le reconstruire immédiatement, cette fois sur un plan légèrement différent du premier. L'inauguration du nouvel édifice se déroule sous le supériorat du père Dagnaud. Au cours de son mandat, ce père supervise aussi l'édification de l'église du Mont Carmel à la paroisse de Concessions, puis le remplacement de l'église de la paroisse Sainte-Marie par une nouvelle construction à l'architecture pour le moins impressionnante (NOTE 6), cette dernière s'étant longtemps prévalue du titre de la plus grande église en bois de l'Amérique du nord. En ce qui concerne le collège Sainte-Anne, peu à peu, au gré des années et des besoins croissants, d'autres ailes et pavillons viennent s'ajouter à l'édifice de 1899.

Une influence culturelle originale

Le collège Sainte-Anne représente un lieu de rencontre entre la France et l'Acadie et ce, tant au niveau architectural, culturel que cultuel. Dès leur arrivée, les pères sont heureux de constater l'amour que portent les Acadiens à la France et le respect qu'ils témoignent au clergé catholique. Leur correspondance avec le père général à Paris et avec d'autres pères en France ou au Canada est émaillée de nombreux commentaires allant dans ce sens. S'il est évident que les Eudistes, comme les autres communautés venues de France, ont représenté l'un « des apports principaux des transferts de civilisation » dans cette région, les pères reçoivent cependant, dès les premières années, des messages de prudence de la part de leur Général en France quant à l'attitude à adopter sur ce nouveau continent. On leur rappelle qu’au Canada, il faut se conduire comme des Canadiens. S'il est très bien de préserver l'amour et les liens avec la Mère patrie, on se doit également d'être prudent afin de ne pas incommoder la population locale et donc de faire valoir avant tout le point de vue canadien (NOTE 7).

L'église Sainte-Marie en 1908 © Centre acadien, Université Sainte-Anne

Le nom de l'institution illustre bien l'amalgame, parfois difficile, qui s'est effectué au cours des années entre les conceptions venues de France et celles venant de l'Acadie du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Lorsque l'on commence à parler de la mise sur pied d'une maison d'enseignement à la Baie Sainte-Marie, les différentes personnes concernées utilisent l'appellation du « Mémorial Sigogne », choisie en l'honneur du missionnaire français Jean Mandé Sigogne qui avait œuvré dans la région pendant quarante-cinq ans (de 1799 à 1844) et qui s'était le premier préoccupé de l'éducation de ses fidèles (NOTE 8). Mais très rapidement le supérieur fondateur rejette cette appellation au profit de Sainte-Anne, très honorée en Bretagne.

Surtout pendant les premières années, d'autres exemples illustrent la combinaison entre les éléments issus de la tradition française et ceux provenant du savoir-faire local. La chapelle du collège avec ses vitraux venus de Paris et son tapis confectionné par les femmes acadiennes de l'endroit en représente une variante (NOTE 9). L'architecture de l'église Sainte-Marie est particulièrement représentative de ce mélange des genres. Selon la tradition locale et les auteurs qui ont étudié la question (NOTE 10), le père Dagnaud se serait inspiré de l'église de pierre de Bains-sur-Oust, son village natal, près de Redon en Bretagne (NOTE 11). Mais les Acadiens connaissaient peu les techniques liées à la construction en pierre et, de plus, le bois constituait une ressource abondante dans la région. C'est donc ce dernier matériau qui fut utilisé.

 La fanfare c. 1939 © Centre acadien, Université Sainte-Anne

On retrouve également cet amalgame franco-acadien au niveau des pratiques cultuelles. Les pères cherchent à enrichir le symbolisme des fêtes calendaires religieuses en introduisant notamment la première crèche de Noël dans la région. Mais ils intègrent également la créativité locale en se servant d'une baleine comme reposoir lors de la célébration de la Fête-Dieu. Le passage progressif d'un personnel (supérieurs, professeurs, curés) composé de pères français à un personnel composé de Canadiens va permettre d'établir un point d'équilibre entre ces deux facteurs culturels (NOTE 12).

En tant que maison d'enseignement supérieur, le collège Sainte-Anne a rempli un rôle essentiel au niveau de la conservation de la langue française et de la formation d'une élite de professionnels qui a essaimé dans les différentes sphères de la société. En plus des programmes académiques, le collège a offert à la communauté acadienne une foule d'activités à caractère culturel tels que les cercles littéraires, les représentations théâtrales et les activités musicales (concert, chorale, fanfare), sans parler des nombreuses joutes sportives.

Une influence qui s’étend à toute la communauté

L'influence des pères eudistes déborde largement les murs du collège par le biais de leur participation à différents organismes communautaires. À titre d'exemple, l'on peut citer leur implication dans les activités ou associations suivantes : les congrès nationaux, l'Association des Instituteurs acadiens, l'Association Acadienne d'Éduction en Nouvelle-Écosse, La Colonie de la Jeunesse Acadienne, la Société historique et la Fédération Acadienne de la Nouvelle-Écosse (NOTE 13).

Bien sûr, les pères Eudistes apportent également une contribution importante à l'histoire religieuse par leur travail pastoral. Leur rayonnement dans ce domaine dépasse largement la charge des deux paroisses reçue à leur arrivée puisqu'ils vont régulièrement, selon les besoins dictés par l'année liturgique, rendre de nombreux services aux curés des autres paroisses, particulièrement celles de la baie Sainte-Marie (NOTE 14). Ils s'occupent ainsi de missions éloignées, de retraites, de l'organisation et de l'encadrement de congrégations laïques ainsi que des multiples activités ou cérémonies qui ponctuent le calendrier. Leur objectif est d’ailleurs de développer les pratiques religieuses tout au long de l'année, en organisant par exemple les exercices du Rosaire au mois d'octobre, les quarante Heures qui entourent la Toussaint et en donnant le plus de solennité possible aux dévotions liées au mois de Marie (mai). Quant à la Fête-Dieu, qui a lieu 60 jours après Pâques, elle semble constituer l'apothéose de l'année religieuse et amener la plus grande participation de la communauté paroissiale. La célébration de 1891 à Pointe-de-l’Église est particulièrement mémorable. Trois mille fidèles débordent alors de l’église et les congrégations de la Sainte Enfance, des Saints Anges et des enfants de Marie forment une double haie autour de la reine portée sur un riche brancard. La procession suit un chemin jonché de fleurs et s'arrête à chacun des trois reposoirs, dont l’un est composé à cette occasion des ossements d'une gigantesque baleine échouée sur la plage une dizaine d'années plus tôt. Ces ossements jouent le rôle de charpente du reposoir et supportent la verdure et les fleurs qui le décorent (NOTE 15).

Une procession de la Fête Dieu, 1921 © Centre acadien, Université Sainte-Anne

Au niveau de leur participation à l'histoire religieuse, il faut également mentionner leur implication dans la lutte pour l'acadianisation du clergé dans les Maritimes, c'est-à-dire les différents combats pour l'accession du clergé acadien à la hiérarchie ecclésiastique locale (NOTE 16). La lutte se concentre autour de la nomination d'évêques acadiens et de la création de diocèses acadiens. À ce chapitre, certains des évêques en poste au XXe siècle seront des anciens du collège Sainte-Anne. Des pères du collège ont d’ailleurs joué un rôle de figure de premier plan dans la création du diocèse de Yarmouth en 1953 et dans la nomination d'un évêque acadien à sa tête (NOTE 17).

L’héritage des Eudistes

Pour conclure sur la contribution des Eudistes au patrimoine francophone de la Nouvelle-Écosse, mentionnons l'abondante documentation produite par le collège Sainte-Anne et les paroisses au fil des années et des activités. Le Centre acadien de l'Université Sainte-Anne regorge de documents écrits, sonores et iconographiques produits ou rassemblés par cette communauté religieuse. Les archives de la maison provinciale des Eudistes, à Charlesbourg, au Québec, sont également très riches. Citons notamment la collection de photos sur verre prises au début du XXe siècle, entre autres dans le « Petit Bois » (voir le document complémentaire « Le Petit Bois du collège Sainte-Anne»), et qui conservent le souvenir de véritables scènes d'époque.

À la fin des années 1960, la communauté eudiste - comme la plupart des congrégations religieuses à l'époque - connaît des problèmes de recrutement. C’est pourquoi la congrégation ne peut plus assumer les responsabilités financières que représente le collège Sainte-Anne. Le 21 juin 1971, une Corporation civile prend la direction de l'institution qui s'appellera dorénavant l'Université Sainte-Anne (NOTE 18). Après ce nouvel épisode de laïcisation, cette fois canadien, les Eudistes continuent à enseigner pendant quelques années à l’Université Sainte-Anne et, surtout, à œuvrer dans les paroisses du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, et ce jusqu’à aujourd'hui.



Micheline Laliberté
Professeur
Université Sainte-Anne

 

NOTES

1. Sur le contexte qui va pousser les communautés à trouver des terres de refuge, voir la trilogie de Guy Laperrière, Les congrégations religieuses : de la France au Québec, 1880-1914, Québec, Presses de l'Université Laval, 1996-2005, 3 vol. Chacun des volumes contient une ou plusieurs sections sur la situation particulière des Eudistes.

2. René LeBlanc et Micheline Laliberté, Sainte-Anne, collège et université, 1890-1990, Pointe-de-l'Église (N.-É.), Chaire d'étude en civilisation acadienne de la Nouvelle-Écosse, Université Sainte-Anne, 1990, 499 p.

3. Ibid., p. 25.

4. L'Évangéline, 16 octobre 1890.

5. Séminaire du Saint-Cœur de Marie : album préparé à l'occasion du cinquantenaire, 1895-1945, s. l., s. n., 1946, 93 p.

6. L'église Sainte-Marie : un projet des paroissiens à l'occasion du 75e anniversaire de la bénédiction de l'église, Pointe-de-l'Église (N.-É.), s. n., 1980, 156 p. Voir aussi Basile J. Babin, Entre le marteau et l'enclume : Pierre-Marie Dagnaud à la Pointe-de-l'Église, Nouvelle-Écosse, 1899-1908. Une page de l'histoire religieuse de l'Acadie au tournant du siècle, Charlesbourg (Qc), Maison des Eudistes, 1982, 406 p.

7. René LeBlanc et Micheline Laliberté, op. cit., p. 130.

8. Gérald C. Boudreau, L'apostolat du missionnaire Jean Mandé Sigogne et les Acadiens du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, thèse de doctorat, Université de Montréal, Montréal, 1989, 251 f.

9. René LeBlanc et Micheline Laliberté, op. cit., p. 88-89.

10. L'église Sainte-Marie, p. 27; Luc Noppen, « L'église Sainte-Marie, monument du métissage de modèles bretons et des savoir-faire acadiens », Le patrimoine religieux de la Nouvelle-Écosse : signes et paradoxes en Acadie. Actes du colloque national organisé les 19 et 20 juin 2006 à l'Université Sainte-Anne, numéro thématique de Port Acadie, nos 10-12, 2006-2007, p. 149-177.

11. Voir les précisions apportées par Luc Noppen, loc. cit., p. 157-158.

12. René LeBlanc et Micheline Laliberté, op. cit., p. 124-125.

13. Il existe deux prix en l'honneur du père eudiste Léger Comeau, considéré comme l'un des grands nationalistes et ambassadeurs de l'Acadie : une médaille accordée par la Société nationale de l'Acadie et un certificat décerné par la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse.

14. Les pères vont aussi desservir à une période ou à une autre de leur histoire les paroisses suivantes : Concessions, Corberrie, Saint-Bernard, Saint-Alphonse, Saint-Joseph du Moine, Chéticamp, Plympton, Wedgeport, Île Surette, Buttes Amirault, Weymouth, Annapolis, Middleton (Évangélisateurs-formateurs à la suite de saint Jean Eudes : album-souvenir du centenaire de la présence eudiste en Amérique du Nord, Charlesbourg (Qc), Maison provinciale des Eudistes, 1990, p. 10).

15. Micheline Laliberté, « Les Acadiens de la baie Sainte-Marie à la fin du XIXe siècle ou les paradoxes de quelques pratiques cultu(r)elles », Le patrimoine religieux de la Nouvelle-Écosse : signes et paradoxes en Acadie. Actes du colloque national organisé les 19 et 20 juin 2006 à l'Université Sainte-Anne, numéro thématique de Port Acadie, nos 10-12, 2006-2007, p. 81-100.

16. Léon Thériault, « L'acadianisation de l'Église catholique en Acadie », dans Jean Daigle (dir.), Les Acadiens des Maritimes : études thématiques, Moncton, Centre d'études acadiennes, 1980, p. 431-467.

17. Micheline Laliberté, « Un exemple de la trilogie langue, nationalisme et religion : la création du diocèse de Yarmouth », dans Gérald C. Boudreau (dir.), Une dialectique du pouvoir en Acadie : Église et autorité, Montréal, Fides, 1991, p. 67-104.

18. Notons que, dès le 30 avril 1892, le Parlement néo-écossais avait passé un acte qui accordait au collège le droit de conférer des grades universitaires (René LeBlanc et Micheline Laliberté, op. cit., p. 41).

BIBLIOGRAPHIE

La recherche s'est principalement effectuée à l'aide des archives des pères Eudistes à Charlesbourg. Les microfilms ont surtout été utilisés, mais les documents originaux ont aussi été consultés lors de séjours sur place.

Babin, Basile J., Entre le marteau et l'enclume : Pierre-Marie Dagnaud à la Pointe-de-l'Église, Nouvelle-Écosse, 1899-1908. Une page de l'histoire religieuse de l'Acadie au tournant du siècle, Charlesbourg (Qc), Maison des Eudistes, 1982, 406 p.

Boudreau, Gérald C., L'apostolat du missionnaire Jean Mandé Sigogne et les Acadiens du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, thèse de doctorat, Université de Montréal, Montréal, 1989, 251 f. 

Entremont, Gérard d', Sainte-Anne : cent ans d'images du collège à l'université, 1890-1990, Pointe-de-l'Église (N.-É.), Université Sainte-Anne, 1990, 200 p.

Évangélisateurs-formateurs à la suite de saint Jean Eudes : album-souvenir du centenaire de la présence eudiste en Amérique du Nord, Charlesbourg (Qc), Maison provinciale des Eudistes, 1990, 40 p.

La Cotardière, Georges de, La Congrégation de Jésus et Marie (Eudistes) au Canada : cinquante ans, 1890-1940. Notes et souvenirs, Besançon, Imprimerie Jacques et Demontrond, 1946, 172 p.

Laliberté, Micheline, « Un exemple de la trilogie langue, nationalisme et religion : la création du diocèse de Yarmouth », dans Gérald C. Boudreau (dir.), Une dialectique du pouvoir en Acadie : Église et autorité, Montréal, Fides, 1991, p. 67-104.

Laliberté, Micheline, « Les Acadiens de la baie Sainte-Marie à la fin du XIXe siècle ou les paradoxes de quelques pratiques cultu(r)elles », Le patrimoine religieux de la Nouvelle-Écosse : signes et paradoxes en Acadie. Actes du colloque national organisé les 19 et 20 juin 2006 à l'Université Sainte-Anne, numéro thématique de Port Acadie, nos 10-12, 2006-2007, p. 81-100.

Laliberté, Micheline, « Relations et perceptions entre un peuple et son clergé à la fin du XIXe siècle », dans Jean-Pierre Pichette (dir.), La résistance des marges : exploration, transfert et revitalisation des traditions populaires des francophonies d'Europe et d'Amérique. Actes du colloque national organisé du 15 au 18 août 2007 à l'Université Sainte-Anne, numéro thématique de Port Acadie, nos 13-15, 2008-2009, p. 249-264.

Laperrière, Guy, Les congrégations religieuses : de la France au Québec, 1880-1914, Québec, Presses de l'Université Laval, 1996-2005, 3 vol. Comprend t. 1 : Premières bourrasques, 1880-1900 (1996, 228 p.); t. 2 : Au plus fort de la tourmente, 1901-1904 (1999, 597 p.); t. 3 : Vers des eaux plus calmes, 1905-1914 (2005, 730 p.).

LaPlante, Léopold, Chronique du Collège Sainte-Anne : les pères Eudistes au service de l'Église et de la communauté, Yarmouth (N.-É.), Imprimerie Lescarbot, 1986, 146 p. 

LeBlanc, René, et Micheline Laliberté, Sainte-Anne, collège et université, 1890-1990, Pointe-de-l'Église (N.-É.), Chaire d'étude en civilisation acadienne de la Nouvelle-Écosse, Université Sainte-Anne, 1990, 499 p. 

L'église Sainte-Marie : un projet des paroissiens à l'occasion du 75e anniversaire de la bénédiction de l'église, Pointe-de-l'Église (N.-É.), s. n., 1980, 156 p.

Noppen, Luc, « L'église Sainte-Marie, monument du métissage de modèles bretons et des savoir-faire acadiens », Le patrimoine religieux de la Nouvelle-Écosse : signes et paradoxes en Acadie. Actes du colloque national organisé les 19 et 20 juin 2006 à l'Université Sainte-Anne, numéro thématique de Port Acadie, nos 10-12, 2006-2007, p. 149-177.

Samson, André, et Jacques Custeau, Les Eudistes en Amérique du Nord, 1890-1983, Charlesbourg (Qc), Service provincial des archives, 1997, 249 p.

Séminaire du Saint-Cœur de Marie : album préparé à l'occasion du cinquantenaire, 1895-1945, s. l., s. n., 1946, 93 p.

Thériault, Léon, « L'acadianisation de l'Église catholique en Acadie », dans Jean Daigle (dir.), Les Acadiens des Maritimes : études thématiques, Moncton, Centre d'études acadiennes, 1980, p. 431-467.

 

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